Category: témoignages


 Après un voyage plus ou moins mouvementé, tous les étudiants de Vanderbilt in France sont bien arrivés à Aix Vendredi dernier.
Afin qu’ils puissent digérer le jetlag, nous sommes allés à Cassis visiter les calanques et surtout dormir sur la plage!
Mardi après l’orientation, les étudiants ont rencontré leurs professeurs pendant une petite fête de bienvenue organisée au centre. 

Dans le cadre de son cours sur la France contemporaine, Muriel Cros a demandé aux étudiants de lire le texte de Raymonde Carroll " les évidences invisibles"  et de nous livrer leurs reflexions.

 

 "Il y a quelques lignes en particulier qui me frappent, Carroll dit

Ma culture  n’est pas extérieure à moi, je la fabrique en même temps qu’elle me fabrique… » À mon avis, c’est quelque chose qui est essentiel à comprendre. Vous ne pouvez jamais entièrement vous séparer de votre culture. Aussi dur que j’essaye de le faire, une partie  de moi est toujours américaine.   Drew David

 

Je pense qu’il y  a deux côtés de la culture, et il faut apprendre les aspects positifs et les aspects négatifs pour comprendre et pour

progresser.  C’est important de faire les analyses culturelles ouvertes, mais on peut aussi connaître son histoire personnelle.  J’aime bien l’idée

de créer un « texte sous les yeux. »  Je n’aime pas le mot « bizarre. » Je pense que tout est bizarre.  Moi, je suis bizarre.  Peut-être l’idée

que tout est bizarre et que tout le monde est bizarre est la seule vérité qui existe   Katie Pidgeon

 J’ai trouvé très intéressante l’explication de Raymonde Carroll d’où vient notre impression et connaissance d’une culture.  Je pense que ses idées sont très vraies.  Quand on est entouré des petits signes [culturels], c’est impossible de ne pas voir tels signes comme naturels.  Par exemple, comme ma famille mange la salade avant le plat principal d’un dîner, je me suis habituée à manger la salade comme ça, ce que je trouve naturel et la manière normale de manger la salade.  Mais en France, c’est plus typique de manger la salade après le plat principal, avec le fromage, parce que c’est comme ça que les français préfèrent la manger.  Cela ne signifie pas qu’une manière est la meilleure, c’est juste deux cultures différentes.  Emily Devoe

 

 

 

 

BROOKE COCKLIN

FR 214

 

En marchant dans la ville, je me suis rendue compte que, en général, tout (les magasins, les cafés, les portions de nourritures, les gens, les voitures, les salons de coiffures) ici est plus petit que tous aux Etats-Unis.  Je pense que quand tout est plus petit, il est avantageux sans aucun doute.  Je crois que parce que l’espace habitable est très petit, il encourage les gens d’Aix-en-Provence à sortir de leur appartements ou leur maisons et mener une vie plus active.  Les petites dimensions des rues et la proximité des commodités encouragent les gens à marcher partout et pour cette raison, j’aime bien Aix-en-Provence.  J’aime comment les gens marchent dans la ville à tout heure du jour ; à minuit, les gens mangent ou boivent encore aux cafés.  Aux Etats-Unis, nous n’avons pas de vie nocturne comme la vie nocturne ici.  De plus, les petites dimensions de tous les magasins créent une atmosphère très intime et une belle prestance dans cette ville contrairement aux villes des Etats-Unis.  Les petits magasins encouragent la communication entre le client et l’employé.  Aux Etats-Unis, en général, les petits magasins sont rares.  Alors, quand je vais retourner aux Etats-Unis, je sais que tout en plus petit me manquera.  Je serai accablé par les grandes dimensions de tout.

            Une autre différence importante que je remarque est la vitesse de la vie ici à Aix-en-Provence.  En général, les gens aux Etats-Unis marchent plus vite, mangent plus vite, et travaillent plus.  Si les gens sont toujours pressés, comme aux Etats-Unis, alors personne ne peut prendre plaisir à la vie.  Je trouve qu’ici à Aix, je me sens plus détendue que quand je suis aux Etats-Unis.  Contrairement aux gens des Etats-Unis, les gens ici s’assoient vraiment pour le dîner, et quelquefois même pour le déjeuner, pour au moins une heure et demi et souvent deux heures et demi.  Ici, quand les gens mangent, ils font plus que juste manger ; ils rencontrent d’autres gens et prennent plaisir à leur nourriture.  Il semble que les gens à Aix savent comment vivre.

 

JONATHAN WHITE

FR 103

 Art

À Nice nous sommes allés au Musée Matisse et au Musée d’Art moderne et d’Art contemporain (MAMAC). Le Musée Matisse est très intéressant. Je ne connaissais pas beaucoup sur le peintre Henry Matisse, mais j’ai appris  la vie et les œuvres de Matisse au musée. Je trouve le développement artistique de Matisse fascinant. Il y a des artistes qui peuvent présenter des œuvres originaux, mais pas beaucoup peuvent posséder plusieurs styles d’art. Matisse était un talent rare en ce sens. J’ai visité le Musée Picasso à Barcelone, l’Espagne, et le développement de Picasso est analogue au développement de Matisse. J’espère visiter beaucoup de musées pendant mon séjour en Europe.  

Le Musée d’Art moderne et d’Art contemporain était encore plus intéressant. J’aime l’art politique de Jean Pierre Reynaud en particulier. Il crée de l’art stimulant et controversé. Il n’a pas peur de s’attaquer aux problèmes les plus difficiles comme le conflit entre Israël et la Palestine, la puissance des Etats-Unis, ou l’existence des bombes atomiques. Je pense que les artistes devraient être actif politiquement, parce qu’ils peuvent exposer des choses importantes sur la société et la politique.

Aix

Je pense qu’Aix-en-Provence est une ville très intéressante. Il y a beaucoup des touristes, mais il y a encore des instants tranquilles. Par rapport aux autres villes au sud de la France, je pense qu’Aix-en-Provence est relativement sans touristes. Quand même, il y a beaucoup des choses faire, particulièrement cet été, avec l’exposition des œuvres de Cézanne. Les fontaines sont très belles, et ils démontrent souvent l’histoire longue d’Aix. L’architecture est plaisante, et les avenues sont propres, aussi. Je n’aime pas tout dans Aix-en-Provence, toutefois. Comme Aix n’est pas une très grande ville, beaucoup des commerces et les restaurants ferment relativement en avance.

La vie á la française est admirable. Aux Etats-Unis, la vie est trop rapide et stressante, presque absurde. En France, il y a le travail et le commerce, mais il y a la détente et la réflexion, aussi. La vie á la française est plus confortable et humaine que la vie aux Etats-Unis. Les cafés et les brasseries sont des exemples parfaits. Dans le café ou dans la brasserie, l’ambiance est décontractée et insouciante. J’aime la vie en France, spécialement au pays d’Aix.

 

SOIREE OENOLOGIE

Lundi 19 juin les étudiants de VIF ont assisté à une soirée oenologie avec deux spécialistes du vin: Guillaume Felizas et Antoine Pouponneau. Au cours de ce diner dégustation les étudiants ont pu goûter à differents types de vins. Mr Pouponneau avait en effet apporté des vins blancs, rosés et rouges produits sur son domaine viticole de Bandol. Comme vous le verrez sur les photos, nos étudiants ont appris comment saisir les multiples saveurs d’un vin,  définir les arômes et apprécier les cépages. Tout un art!
 Caitlyn elle a préféré goûter au gâteau au chocolat!

          

  Mon sémestre en Provence comme prof a Vanderbilt-in-France a été un des plus beaux, et des plus riches en expériences positives, de toute ma carrière.  Je suis venu avec ma femme Kimberly, ma fille Natalie (13 ans), et mon fils Sebastian (6 ans), et nous avons tous vécu une expérience inoubliable – marquée par beaucoup de nouveaux amis, par des visites a tant d’endroits d’une beauté éblouissante, par une nouvelle dimension d’apréciation du vin et de la cuisine, par des images et des sensations comme un kaléidoscope de bonheur.  Parmi la profusion d’impressions et de souvenirs qui flottent dans ma mémoire, en voici quelques-uns:

  – le fou-rire avec les étudiants pendant les cours, lorsque quelqu’un avait fait une remarque ou une observation d’humour;

  – le profil toujours changeant de la montagne Sainte Victoire chaque matin à l’aube après mon reveil;

  – la découverte des Calanques, un rêve de bleu, de rochers, et de pins sculptés;

  – la saveur d’une tome de chèvre goutée dans le marché un Samedi matin avec le vieux marchand qui me regarde intensément pour voir si j’approuve;

  – la gentillesse des gamins français envers mon fils, quand ils l’acceuillaient en courant le matin à l’école, criant “mon pote mon pote mon pote!”;

  – l’expression sur le visage d’un de mes étudiants quand je lui ai demandé si cette période en France l’avait marqué aussi profondément qu’il me semblait (“Oh que oui!” me dit-il: “pour toujours!”);

   – l’odeur des mimosas en fleur, le mois de Février quand tous les autres arbres dormaient encore;

   – une simple promenade avec ma femme, le soir, dans le Cour Mirabeau, les mains dans la main, à regarder les gens dans les cafés;

   – le regard fixe d’un chat français assis devant une fenêtre peinte en bleu foncé;

   –  la sensation que j’éprouve en voyant ma fille qui découvre son propre amour pour la France;

   – le vieillard inconnu qui me demande, dans la rue, en me voyant avec un grand bouquet de fleurs pour ma femme, “C’est pour vous faire pardonner?”

 

     Je vais retourner en France, le plus souvent possible, dans les années qui viennent; et ma femme et moi avons décidé de venir vivre ici en Provence quand le moment de notre retraite arrive.  Je veux devenir un jour un vieillard Provençal comme cet homme du bouquet de fleurs!